Comment les naturopathes et les praticien.ne.s narratif.ve.s vous écoutent

Nous avons le plaisir de relayer un texte de Yazied, jeune diplômé de la Fabrique Narrative et déjà acteur dynamique de la communauté narrative aux côtés de Maya Anderson-Gonzalez, à travers un projet très original annoncé dans un article précédent « Et si les murs pouvaient parler ? ».

Yazied croise cette fois le travail des naturopathes avec celui des narratifs, en mettant notamment l’accent sur leur intention et capacité d’écoute, un texte qui replonge au cœur des façons d’écouter de l’ancienne civilisation sumérienne et qui invite Baptiste Morizot à imaginer une écoute future peut-être encore plus large, un texte qui conforte l’idée en tout cas que le mot « écoute » ne suffit définitivement pas à exprimer l’essence du « prendre soin », sauf à lui adjoindre les adjectifs « sensible » et « engagée ».

Catherine Mengelle


Par Yazied Kei Lanur

La capacité d’écoute est une qualité fondamentale dans les métiers de l’accompagnement en santé et du « prendre soin ». Dans le cadre du mémoire que je réalise sur la place de la naturopathie dans la médecine intégrative, l’ensemble des praticien.ne.s de santé complémentaires et conventionnel.le.s que je rencontre partagent la même position sur cette qualité qu’il est essentiel de déployer. Cette publication se focalise sur l’écoute en naturopathie et en approche narrative.

L’article est également disponible sur le blog : www.posture-integrative.com

Les idées clés de cet article :

  • Dans leur accompagnement, à partir de questions avec intention et d’une écoute engagée, les naturopathes et praticien.ne.s narratif.ve.s ont pour intention de donner plus d’épaisseur à ce qu'il y a de « beau », de « vital » chez la personne, partir de ses points forts, de ses forces constitutionnelles, de ses éléments de santé.

  • En naturopathie, le.la praticien.ne vient investiguer le « terrain » de la personne, étudier les forces et faiblesses de son organisme, interroger ce que son corps exprime pour aller vers la cause de la cause ; c’est également sur le « terrain » que le.la praticien.ne va intervenir pour apporter des ajustements en hygiène de vie.

  • L’approche narrative permet d’honorer ce qui est important pour la personne, en explorant son paysage de l’identité (ses rêves, talents, espoirs, intentions, qualités, compétences etc.), son paysage de l’action (ses expériences de vie personnelle et professionnelle passée) et son paysage relationnel (l’ensemble des personnes qui constituent son entourage et qui peut être source de soutien).

  • Les documentations narratives ont pour intention de soutenir et ancrer l’histoire alternative préférée de la personne et permettent d’enrichir son identité tout en ouvrant de nouvelles possibilités, de nouveaux horizons.

  • La double écoute en approche narrative, qui ressemble beaucoup à l’écoute chez les Sumériens dans leur accompagnement thérapeutique, nécessite une grande acuité de la part du.de la praticien.ne, permettant d’entendre l’histoire du problème, et en même temps, les fines traces, exceptions et « pépites ».


Dans les deux approches d’accompagnement et de relation d’aide que j’ai choisi de pratiquer en tant que professionnel, l’écoute de la personne est fondamentale. Pour la naturopathie et pour la pratique narrative, le.la client.e est la première personne à ressentir, à observer, à vivre son expérience : c’est la personne la plus experte en ce qui concerne sa propre vie. En lui posant des questions, avec des intentions différentes selon que l’on soit en naturopathie ou en approche narrative, et en l’écoutant, avec une attention particulière selon l’une ou l’autre approche, le.la praticien.ne peut alors démarrer avec la personne l’exploration ou l’investigation, en pleine conscience, de la vie et de la santé de cette dernière.

La naturopathie en quelques mots

La naturopathie est une approche de la santé qui vise à aider une personne à rééquilibrer et renforcer son organisme, grâce à une stratégie de santé globale, des outils naturels et par le soutien de son auto-régulation.
La naturopathie défend le bien précieux qu’est la santé. Elle ne formule pas de diagnostic et ne se substitue au traitement prescrit par le médecin.

L’approche narrative en quelques mots

L'approche narrative est une approche de la relation d'aide qui vise à revisiter les récits qui font notre identité en tant qu’individu, à la lumière de nos valeurs, talents, espoirs, intentions. Elle a pour intention de soigner les histoires dans lesquelles les individus peuvent se sentir enfermés, et de les aider à redevenir auteurs de leurs vies.

Questionner avec intention et écouter pour explorer ensemble

En naturopathie et en pratique narrative, les questions posées par le.la praticien.ne servent toujours des intentions précises. Si le.la praticien.ne se trouve dans une posture de « quête », il.elle est également dans une posture d'écoute et d'accueil.

L’écoute des corps en naturopathie

Lors d’une première consultation de naturopathie, qui dure généralement une heure et demie, un véritable échange a lieu entre le.la naturopathe et son.sa client.e. Durant ce qu’on appelle le bilan de vitalité et l’anamnèse, le.la praticien.ne va notamment se renseigner sur son motif de consultation, ses antécédents, son suivi médical, ses habitudes alimentaires, son état émotionnel et de stress, son activité physique et l’état des différents systèmes et appareils de l’organisme, entre autres choses. La conduite de cet entretien est minutieuse et chacune des questions posées permet notamment d’enquêter sur les forces et faiblesses de l’organisme, son terrain. C’est un temps d'écoute qui permet en effet de caractériser ce qui est dit par la personne pour mieux la comprendre : dans son rôle d’enquêteur, le.la naturopathe va par exemple questionner le contexte dans lequel une période de stress se présente : quand cela a-t-il commencé ? Que s’est-il passé dans l’environnement du.de la client.e au moment où cela s’est présenté ? Comment cela se manifeste-t-il dans le corps ? C'est pour agir sur ce « terrain » que le.la praticien.ne va proposer des conseils d’ajustements en hygiène de vie.

En naturopathie, si l’écoute du corps physique est importante, l’écoute des autres corps (émotionnel, mental, spirituel, socio-culturel) est tout aussi essentielle. Ainsi, il-elle saura également écouter et accueillir l’être humain dans son entièreté, avec ses émotions, ses besoins et ce qu’il-elle est prêt.e à déposer. Cette qualité d’écoute est essentielle à la relation de confiance qui s’établit et qui devient un socle pour le.la client-e, alors qu'il.elle s’engage sur un chemin vers son propre bien-être et vers sa santé. Pour citer Karlfried Graf Dürckheim, le.la naturopathe se positionne comme « le bon compagnon sur le chemin de la santé ».

L’écoute naturopathique est donc une écoute qui englobe l’individu sous toutes ses dimensions car elle suppose que l’humain, dans l’entièreté qui le caractérise, peut s’exprimer sur différents plans : physique, biochimique, émotionnel, mental, spirituel et socioculturel.

L’écoute des histoires en pratique narrative

En pratique narrative, les questions du.de la praticien.ne ont une place fondamentale : Pierre Blanc-Sahnoun, qui a largement contribué à la diffusion de l’approche narrative en France, souligne d’ailleurs toujours l’importance de chaque question et cite souvent David Epston à cet égard : « Chaque fois que nous posons une question, nous générons une version possible d'une vie », ouvrant de nouvelles perspectives, des visions plus larges. Ces questions nous permettent en effet d’explorer et de revisiter l’identité d’une personne à travers ses valeurs, ses espoirs, ses talents, ses rêves, ses intentions, tout en les ancrant dans sa réalité, dans ses expériences de vie personnelle et professionnelle passée et dans son paysage relationnel.

L’un des enjeux dans les pratiques narratives est justement de circonscrire l’histoire de problème qui peut affecter la vie de cette personne, et à la fois d’être attentif et de reconnaître dans son récit ce que l’on appelle les « fines traces » de lumière, ces « exceptions » au problème que l’on pourra ensuite explorer en accord avec la personne. Ces « fines traces » peuvent être des indices de ce qui revêt de l’importance pour la personne : des indices de moments où des valeurs essentielles pour la personne se sont manifestées, des signes de résistance à une épreuve, des moments d’absence de « l’histoire de problème », etc.

En approche narrative, on parle ainsi de « double écoute » : en tant que praticien.ne, j’écoute l’histoire du problème, et en même temps, je suis attentif.ve aux fines traces, aux exceptions, aux pépites. Pour le formuler autrement, il y a donc une oreille pour le récit du problème et une oreille pour l’insolite. David Epston, l’un des fondateurs de cette approche, a déclaré qu’il s’agissait, dans l’écoute de la personne, de « Listen for » au lieu de « Listen to ».

Les points communs de l'écoute en naturopathie et en pratique narrative

Dans ces deux approches, le.la praticien.ne a donc pour mission notamment de questionner le.la client.e pour aider à être au plus clair dans leur cheminement partagé et dans l’accompagnement et d’accueillir les réponses du client grâce à une écoute particulière : la personne sait ce qu’elle vit et traverse et il s’agit d’enquêter et de naviguer avec elle. Je vois par ailleurs plusieurs autres éléments en commun dans ces écoutes :

  • L’écoute pour explorer un territoire :

    • En naturopathie, on est dans une véritable démarche d’investigation et de travail sur ce que l’on appelle le « terrain ».

    • En approche narrative, on explore des paysages : le paysage de l’action, le paysage de l’identité, le paysage relationnel, qui forment les histoires et l’identité de la personne.

  • L’écoute pour permettre à la personne d’explorer avec plus de sensibilité ce qu’elle vit et traverse en tant qu’être humain, dans son corps, dans son rapport aux autres, au monde, au vivant. Je relie cette réflexion à la pensée du philosophe Baptiste Morizot, pour qui la crise écologique que l’on traverse actuellement est une « crise de la sensibilité » : il entend par cela « un appauvrissement de tout ce que nous pouvons sentir, percevoir, comprendre, et tisser comme relations à l’égard du vivant ». [1]

  • L’écoute en naturopathie et en approche narrative ne considère pas la personne uniquement dans son histoire dominante (l’histoire de maladie ou de problème) mais aussi dans ce qu’il y a de forces et de ressources en elle et dans lesquelles elle peut puiser ; dans l’approche narrative précisément, le.la praticien.ne considère que la personne est multi-histoires et qu’elle n’est pas réduite à une seule histoire. C’est notamment en cela que son écoute est intégrative.

  • Enfin, ces deux écoutes ouvrent de nouvelles perspectives, des possibilités sur le chemin de la connaissance de soi, du bien-être et de la santé.

Écouter pour honorer, dans l’approche narrative

En naturopathie et en approche narrative, le temps de l’écoute est donc fondamental, non seulement parce qu’il permet au.à la praticien.ne de guider son exploration, et aussi parce qu’il permet à la personne de se sentir écoutée et entendue.

Dans les pratiques narratives, toujours avec cette double écoute qui exige une acuité particulière, le.la praticien.ne pourra interroger les mots ayant un sens implicite, comme par exemple « souvent » ou « presque » (qui peuvent vouloir dire que ce n’est pas « toujours » ou pas « complètement »), ou encore les moments de silence qui peuvent être riches de sens et qu’il sera intéressant d’explorer avec l’accord de la personne : est-ce un moment de réflexion, une émotion ? Est-ce un besoin de temps pour exprimer une pensée ? En plus d’écouter le langage verbal, le.la praticien.ne écoutera également le langage corporel pour interroger par exemple les sourires qui se dessinent, un regard qui s’éclaire, un souffle qui apparaît, les larmes qui perlent : « De quoi parlent ces larmes ? Si elles étaient un livre, que raconterait-il et quel titre porterait-il ? ». Il est même possible d’aller plus loin en explorant les histoires qui naissent de nos perceptions sensorielles : comme propose de le découvrir Laure Maurin au sein de la Fabrique Narrative, au-delà de questionner le non-verbal, il s'agit directement de donner la parole au corps ou à une de ses parties. [2]

Lors d’une conversation narrative, le.la praticien.ne prendra quasi-systématiquement des notes : celles-ci sont en fait les mots, phrases et expressions prononcés par la personne qui font ressortir des images scintillantes de sa vie, ou qui parlent de ses intentions, espoirs, talents, rêves. Comme le disait Jeanne Prevosteau lors de ma formation, « le praticien narratif prend des notes car les mots et les images choisies par la personne pour raconter ses histoires ont leur importance, puisqu'ils traduisent sa façon singulière et unique d'être et de percevoir le monde ». Et on peut même l’exprimer ainsi au client s’il se pose la question de la raison de notre prise de notes.

L’intention phare du.de la praticien.ne étant d’aider la personne à redevenir autrice de sa vie, il.elle pourra utiliser ces notes pour réaliser et lui offrir à partir de ses propres mots ce que l’on appelle une documentation narrative. L’intention et l’objectif de cette documentation ? Honorer, « sauver les mots et les images qui se noient dans l’océan de paroles et d’émotions », en passant d’une « écoute filtrante » à une « écoute lumineuse », pour reprendre les termes des enseignants de la Fabrique Narrative. Elle vient ainsi soutenir et ancrer l’histoire alternative préférée de la personne et permet d’enrichir son identité tout en ouvrant de nouvelles possibilités, de nouveaux horizons.

J’ai eu le plaisir de transmettre des documentations à l’issue de quelques conversations que j’ai menées ; voici une sélection de retours des personnes accompagnées : « C'est tellement beau que j'ai du mal à imaginer que c'est moi qui ai dit cela. Je retrouve là l'objectif de l'expérience : donner des ressources à l'audité. ». « C’est un texte qui va me soutenir et me porter, merci ». « C'est la première documentation que je reçois et c'est un trésor que je vais précieusement conserver. Je me sens désormais mieux armée ». « J'ai été très touchée et émue de la lire. Elle m'a procuré une émotion remplie d'une immense gratitude envers cette personne à qui je dois beaucoup en termes de merveilleux souvenirs et de transmission de choses essentielles ».

Les racines de l’écoute en santé… voyage chez les Sumériens

J’aime revenir souvent aux racines de la thérapie et de la posture de thérapeute, même si le cadre légal ne me permet pas de me définir comme tel. En Mésopotamie, le peuple sumérien fait partie des plus anciennes civilisations antiques et peut-être l’un des plus importants : il est à l’origine de nombreuses inventions, comme la métallurgie, la roue, le cadran d’horloge, et également un des peuples les plus anciens auquel des vestiges et documents attestant de pratiques médicales ont été rattachés.

Marguerite Kardos est linguiste-orientaliste, spécialiste du Proche-Orient, de Sumer et des médecines sacrées, ancien professeur d'université, thérapeute, formatrice en énergétique chinoise traditionnelle, en naturopathie et en Qi Gong. Dans son article « Ouvre l’œil de vie vers moi – La médecine sumérienne en Mésopotamie ancienne » (publié dans la revue Terre du Ciel en octobre 1998), elle décrit une vision de l’accompagnement en santé chez les Sumériens, et plus particulièrement de l’écoute, qui pour moi est édifiante dans sa ressemblance avec la posture du.de la praticien.ne narratif.ve et avec la double écoute.

Avec son accord, je vous partage l’extrait suivant :

« Soigner exige une double écoute.

Une oreille entend la demande physique et psychique du patient. L’autre oreille est ouverte sur l’écoute du « Ciel », pour déchiffrer son « mandat ». Le thérapeute va détecter, couver, chauffer et « arroser » dans chaque patient ce « plus », ce Ciel antérieur qui se cache souvent comme la racine, mais sans laquelle il n’y aurait pas d’arbre. Ainsi, il « rebranche », donne au patient de l’appétit pour cet au-delà de lui, cet au-dedans de lui-même, dont il a perdu le contact. Le thérapeute va, à travers les différentes techniques spirituelles et les soins corporels, globalement « vitalistes » naturopathiques, manuels et psychologiques, essayer de le réintégrer à sa double polarité. Ce « ralliement » est la base de toutes les médecines sacrées. Le nom du Très-Haut varie, ainsi que son culte religieux et le mode de « réparation », selon les époques et les lieux.

Plus de trois mille ans plus tard, au bord de cet Euphrate, un grand maître soufi dira : « Aie souvent des entretiens avec ton cœur, car le cœur est prompt à se rouiller. »

En sumérien, maladie se dit « enténèbrement », et pour la santé, c’est « retrouver la Lumière (de Gloire) » et le Souffle de Vie, donc une capacité de transformation, de transmutation, afin de convertir les épreuves en force de renouvellement, à l’image du serpent, capable de quitter ses anciennes « identités ». »

Il serait extraordinaire de prendre le temps de faire une analyse approfondie de ces lignes, explorer le contraste entre maladie et santé dans la langue sumérienne qui oppose l’enténèbrement et l’éclaircissement, de faire l’analogie avec l’approche narrative dans certains de ses concepts comme « l’absent mais implicite », la double écoute, ou encore le fait de se « rebrancher » et « donner au patient cet au-delà de lui, cet au-dedans de lui-même, dont il a perdu le contact ». Mais pour demeurer dans la synthèse, je note que l’approche et le postulat narratifs sont très proches de cette vision de l’accompagnement thérapeutique qui date déjà de plusieurs milliers d’années : il s’agit d’accompagner les personnes à se (re-)connecter à leurs propres ressources (espoirs, intentions, talents, valeurs, rêves, forces, compétences etc.), de renforcer, élargir, enrichir leurs paysages identitaires et d’épaissir les histoires alternatives préférées, en utilisant la double écoute.

À mon sens, et comme le souligne Marguerite Kardos lorsqu'elle parle de « techniques vitalistes naturopathiques », c’est également une posture très proche de celle des naturopathes : ils.elles vont s’attacher à renforcer la vitalité d’une personne, en optimisant sa santé par des techniques naturelles et en ravivant les forces d’auto-régulation du corps et donc d’homéostasie. Les naturopathes vont également mettre leur écoute et leur accueil au service de cette même personne pour l'aider à s'engager, si elle le souhaite, sur ce chemin du bien-être et de la santé.

La consultation : un lieu où explorer en conscience l’état de son être et de sa vie

J’aime dire que l’espace de consultation que je propose est un endroit où le.la client.e peut explorer en conscience l’état de son être, en étant écouté.e et entendu.e. C’est aussi, dans les conversations narratives, un moment où je propose de rendre la beauté, la dignité et la fierté à la vie d’une personne. On l’amène à se fasciner pour sa propre vie, comme on dit souvent en pratique narrative. J’aime voir l’écoute comme autre chose que simplement l’action de tendre l’oreille : pour moi, l’écoute est une posture, un parti pris méthodologique de cœur et de raison, un positionnement et la concrétisation d’une alliance, en particulier lorsqu’elle suit une question posée par le.la praticien.ne. En cela, l’écoute du client est un aspect majeur de la communication thérapeutique, que ce soit en naturopathie, en approche narrative, ou dans toutes les approches de santé et de relation d’aide. J’aime beaucoup cette proclamation du Dr Julien Betbèze : « Je ne crois pas à l’écoute bienveillante, je crois à l’écoute engagée ».

[1] https://aussitotdit.net/2020/08/17/la-crise-ecologique-comme-crise-de-la-sensibilite-baptiste-morizot-texte-n36/ - Extrait de Manières d’être vivant, Baptiste Morizot, éd. Actes Sud, 2020, pages 17 à 20

[2] https://lafabriquenarrative.org/blog/quand-le-corps-raconte-une-interview-de-laure-maurin-nous-expliquant-comment-elle-accompagne-avec-linterview-des-corps

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